Un autre évènement marquant de ces dernier jours est le cantus que nous avions organisé vendredi à skjoldhoj. Les baptisés et membres du folkore étudiant belge doivent savoir de quoi je parle. Dans le cas contraire, sachez qu'un cantus est une tradition étudiante visant à chanter et à boire sous la direction d'un maître de cérémonie, qui te donne des ordres, dans ce cas-ci le flamand vincent.
Une fois les chants interrompus entre les couplets, il donnait des ordres en latin et nous devions enchaîner avec des boissons de manière équivalente. Si nous devions aller aux toilettes, nous devions faire un poème avec une liste de mots parmi lesquels 'pinguin', 'masturbation', 'jerking', 'partouza', 'fucking', qui devaient apparaître dedans... enfin, vous voyez le genre ;) Si nous parlions entre nous, nous avions une punition qui consistait généralement à boire un drôle de mélange de manière spéciale (genre dans une capote).
Alors dans la série méga cuites, je pense que cette soirée là apparaitra en bonne place ;). Vers 2-3h du matin, je quitte le cantus pour aller chez Saioa. Elle et Julija allaient bientôt rentrer pour Noël, donc nous avons passé un dernier moment ensemble à jouer à la playstation. Nous nous reverons en janvier, je le sais bien, mais j'ai eu bien du mal à leur dire au revoir :(.
Le lendemain, réveil bien entendu avec une gueule de bois monumentale. J'ai donc décidé avec Katrin d'aller prendre le brunch dans un resto chinois avec buffet à volonté (une dernière folie, parce que je n'ai presque plus d'argent ^^), puis nous avons été au marché de Noël chercher des cadeaux pour les fêtes. J'ai aussi trouvé un magasin de souvenir, dans lesquels ils vendent des superbes livres sur le Danemark en français, que je vais me faire un plaisir d'acheter :)
Au soir, c'était la fête dans le kot d'Irena, à skojdhoj de nouveau (j'ai passé presque tous mes derniers week-ends dans cette résidence, heureusement que j'habite tout près ^^).
Ca commencait de nouveau par un christmas dinner, donc une fois n'est pas coutume, j'ai de nouveau cuisiné, cette fois-ci des muffins, qui étaient plus que délicieux ;). Ensuite, nous avons fait les fous jusqu'à pas d'heure. Très très bonne soirée de nouveau, elle vit vraiment dans un chouette kot :)
lundi 19 décembre 2011
Christmas Party de la Studenthouse
Hej, voici venu le temps de poster mes derniers messages de 2011. En effet, l'érasmus commence à toucher à sa fin puisque je pars cette nuit pour la Suède, ensuite de retour en Belgique !
Bon, ce n'est pas totalement terminé, puisque je reviens au mois de janvier à Aarhus pour les examens (il va falloir bien gérer ça d'ailleurs, car la plupart de mes amis seront libres bien avant moi, donc la tentation de sortir sera grande, et ce sera les derniers moments, donc je sais que je vais avoir envie d'en profiter un max au lieu d'étudier). J'ai 3 examens. Un le 4, un le 17 et le dernier le 19 janvier. Ce qui me laisse 2 semaines entre pour souffler. Je ne stresse pas trop pour l'instant, car le niveau de l'université étant assez haut, j'ai vraiment fait attention à bien aller à la plupart des cours et à prendre des bonnes notes. De plus, la matière m'intéresse très fort, ce qui rend toujours l'étude moins fastidieuse.
Mais d'abord, récit des derniers jours passés ici, avec d'abord la christmas party de la studenthouse, qui était une sorte de réception officielle pour nous dire au revoir à tous. Nous avons commencé par un dîner de Noël (avec du riz au lait, des choses rondes qui ressemblaient à des croustillons, etc. Donc assez spécial, mais délicieux). Durant le dîner, certains des érasmus, qui faisaient partie d'une organisation ("Goodwill Youth Ambassadors"), dont le but est de promouvoir le côté international du Danemark (à vrai dire j'ai jamais vraiment compris ce qu'ils faisaient exactement ^^), nous ont montré un film qu'ils ont tourné sur Aarhus. 2 des belges que je connais ici (le flamand Vincent et la belgo-sud-africaine Vanessa) en font partie et étaient également dans mon cours de Danois, j'apparais pleinement concentré dans la vidéo ;)
Ensuite, petite tombola où nous pouvions gagner des housses pour laptop à l'effigie de l'université, puis direction le café de la studenthouse, où nous avons eu droit à une sorte d'atelier "décoration de Noël danoises", on nous à appris à faire les décos qui décorent tous les lieux publics et les maisons avec du papier. C'est vraiment vraiment pas facile d'ailleurs. Une fois que ça a été fini, l'international night normale à repris, avec boisson à petit prix et bonne ambiance à la clé (même si elle était franchement tempérée par le côté au revoir, assez triste).
Bon, ce n'est pas totalement terminé, puisque je reviens au mois de janvier à Aarhus pour les examens (il va falloir bien gérer ça d'ailleurs, car la plupart de mes amis seront libres bien avant moi, donc la tentation de sortir sera grande, et ce sera les derniers moments, donc je sais que je vais avoir envie d'en profiter un max au lieu d'étudier). J'ai 3 examens. Un le 4, un le 17 et le dernier le 19 janvier. Ce qui me laisse 2 semaines entre pour souffler. Je ne stresse pas trop pour l'instant, car le niveau de l'université étant assez haut, j'ai vraiment fait attention à bien aller à la plupart des cours et à prendre des bonnes notes. De plus, la matière m'intéresse très fort, ce qui rend toujours l'étude moins fastidieuse.
Mais d'abord, récit des derniers jours passés ici, avec d'abord la christmas party de la studenthouse, qui était une sorte de réception officielle pour nous dire au revoir à tous. Nous avons commencé par un dîner de Noël (avec du riz au lait, des choses rondes qui ressemblaient à des croustillons, etc. Donc assez spécial, mais délicieux). Durant le dîner, certains des érasmus, qui faisaient partie d'une organisation ("Goodwill Youth Ambassadors"), dont le but est de promouvoir le côté international du Danemark (à vrai dire j'ai jamais vraiment compris ce qu'ils faisaient exactement ^^), nous ont montré un film qu'ils ont tourné sur Aarhus. 2 des belges que je connais ici (le flamand Vincent et la belgo-sud-africaine Vanessa) en font partie et étaient également dans mon cours de Danois, j'apparais pleinement concentré dans la vidéo ;)
Ensuite, petite tombola où nous pouvions gagner des housses pour laptop à l'effigie de l'université, puis direction le café de la studenthouse, où nous avons eu droit à une sorte d'atelier "décoration de Noël danoises", on nous à appris à faire les décos qui décorent tous les lieux publics et les maisons avec du papier. C'est vraiment vraiment pas facile d'ailleurs. Une fois que ça a été fini, l'international night normale à repris, avec boisson à petit prix et bonne ambiance à la clé (même si elle était franchement tempérée par le côté au revoir, assez triste).
A la sortie, surprise, la neige à commencé à tomber, d'où la folie qui s'est emparée de tous ;)
jeudi 8 décembre 2011
Décembre est là, les nombreux soupers de Noël aussi ! :)
C'est maintenant devenu assez habituel dans mes derniers posts, mais ça n'a aucune raison de changer puisque nous sommes maintenant en décembre, Noël (Jul en danois, Christmas en anglais) est vraiment devenu le thème incontournable de presque toutes les activités érasmus. Tout Aarhus fête Noël avec une telle force, qu'il serait difficile de ne pas être influencé également. De plus, l'entrée dans le mois de décembre a donné lieu à une explosion de soirées et d'activités, surtout comparé à novembre, qui était le plus calme de tous les mois. En effet, en novembre, il n'y a pas grand-chose à célébrer. De plus, c'était un peu le mois des visites des parents pour les gens qui restent un an, des copains/copines restés aux pays qui se ramènent, etc., donc les choses étaient relativement calmes. Décembre est totalement différent, puisqu'en plus de toutes les activités de Noël, il s'agit de nos derniers moments à Aarhus (hors examens de janvier), et les soirées d'adieux commencent à se multiplier. Mon agenda a donc pris une tournure ultra-chargée, ce qui est d'ailleurs un beau défi à relever, puisque toutes ces soirées/activités s'ajoutent à 1) mon mémoire, dans lequel j'ai vraiment commencé à avancer, parce que je n'avais presque rien fait avant 2) mes cours, et on se rapproche des exams 3) mes cours de danois, avec aussi des exams (j'en parlerait dans le prochain article) 4) mon travail de barman à la studenthouse 5) mes tâches quotidiennes de kot (lessive, repassage, ...). Je n'ai donc plus vraiment une minute à moi, ce qui explique pourquoi je publie un peu moins fréquemment sur mon blog. Bien loin de me plaindre d'un emploi du temps aussi chargé, j'ai plutôt tendance à adorer ça, puisque tout-le-monde le sait, je suis de nature explosive, et je compte bien profiter de mon érasmus jusqu'à la dernière seconde !
Première activité de décembre jeudi, je travaillais toute la soirée à la studenthouse avec Katrin et Vincent (qui est passé teamleader à cause de son expérience de barman à Leuven), il y avait un concert de métal. Assez rigolo à remarquer, les chanteurs de métal danois sont assez spéciaux. Ils sont plutôt du genre blonds et bcbg (alors qu'en général, les chanteurs de métal c'est gros ou squelettique avec des longs cheveux gras, c'est peut-être un cliché, mais n'étant pas fan de métal, c'est ce que je pense du sujet !). D'où grandre surprise quand ils ont ouvert la bouche et commencer à beugler, boule quiès indispensables ! Heureusement, elles étaient gratuites ce soir là !. Il s'agissait d'un de mes derniers shifts de barman, puisque il nous a été demandé d'en prendre 2 seulement en décembre, puisque les cours se terminent et tout le monde rentre chez soi autour du 20. L'autre shift que j'ai pris, et le dernier de mon érasmus est le 17 décembre. Il sera fun mais éprouvant, puisqu'il s'agit d'une grande soirée privée où je travaille de minuit à 5h30 du matin. Sachant qu'après, nous devons nettoyer la salle et qu'en général, quand on fait des shifts tard dans la soirée, la studenthouse nous offre un repas gratuit après, et qu'il faut encore rentrer chez moi ensuite, je ne compte pas retrouver mon lit avant 8 ou 9h du matin le lendemain... C'est donc le moment de faire le bilan de cette expérience de barman. Alors que dire si ce n'est qu'elle fut très positive. :)
Pas trop éprouvant (3-4 soirées par mois, ce qui fait que j'ai fait environ une douzaine de shifts), bourré d'avantages (rencontres, boissons gratuites, tickets gratuits pour des matches, musées, etc...), divertissant (on a eu quelques soirées organisées pour les barmans, où on avait un délicieux repas gratuit, et plein de fun ensuite), et pas trop difficile (les procédures d'ouverture du bar et le comptage de la caisse un peu plus dur, mais ca va encore), ce travail de barman est quelque chose que je ne regrette pas du tout d'avoir fait, c'était franchement sympa.
Vendredi, après un très long séminaire en Quaternary Terrestrial Paleoecology, direction la patinoire avec Irena, Julija et Pavlin. C'était la ice-disco, même si on ne le voit pas sur la photo, puisqu'elle a été prise au moment où ils repassaient sur la glace pour la prendre plus lisse, c'est un chouette évenement sur glace organisé le vendredi soir, avec des spots, de la musique à fond, bref une ambiance de boite et de nouveau un très bon souvenir :) A la base, on voulait aller à la patinoire extéireure située au centre ville, mais celle-ci était toujours en construction, elle n'ouvrait que le lendemain ! Nous avons donc été à celle de l'autre fois.
Samedi, direction le skoldhojkollegiet. C'était le souper de Noël des étudiants internationaux de géologie (au cas où vous ne seriez pas au courant, bien que l'université d'Aarhus soit 2x plus grande que l'UCL, il n'y a pas de département de géographie. De ce fait, mon échange est avec le département de géologie). Etant donné que le catalogue des cours est assez étendu, je ne connaissais qu'une partie d'entre eux, puisque certains n'avaient aucun cours en commun avec moi. Pour remédier à cette situation et comme nous ne somme pas très nombreux (enfin moi, 2 anglais, 1 hollandais, 1 français, 5 polonais, 3 lettons et une slovène, pour un petit département comme ça c'est déjà pas mal), on avait décidé de s'organiser un souper ensemble. Chacun avait préparé une partie du repas. Pour ma part, j'avais préparé un délicieux gâteau à l'orange. Je n'ai pas peur de l'avouer, c'était la première fois que je faisais un gâteau, et j'ai eu un peu de mal pour acheter les ingrédients, puisque les danois adorant consommer local, il n'est pas possible d'avoir des inscriptions dans une autre langue que le danois sur les produits.Ils n'est possible d'acheter que des marques danoises de farine, de levure, etc. Et bien que j'aie énormément progressé en danois, je ne savais pas encore comment dire levure (enfin maintenant je sais ! c'est gaer ^^), ni faire la différence entre une farine pour pain, une farine pour gâteau, etc, si il n'y a pas d'image sur le paquet ! Enfin, je me suis débrouillé tant bien que mal, et j'ai fini par faire ce gâteau à l'orange qui était très bon. Les autres étudiants avaient également apporté une quantité phénoménale de plats, tous plus délicieux les uns que les autres, ce qui fait que j'ai mangé comme un ogre ! Chouette soirée donc ;)
Première activité de décembre jeudi, je travaillais toute la soirée à la studenthouse avec Katrin et Vincent (qui est passé teamleader à cause de son expérience de barman à Leuven), il y avait un concert de métal. Assez rigolo à remarquer, les chanteurs de métal danois sont assez spéciaux. Ils sont plutôt du genre blonds et bcbg (alors qu'en général, les chanteurs de métal c'est gros ou squelettique avec des longs cheveux gras, c'est peut-être un cliché, mais n'étant pas fan de métal, c'est ce que je pense du sujet !). D'où grandre surprise quand ils ont ouvert la bouche et commencer à beugler, boule quiès indispensables ! Heureusement, elles étaient gratuites ce soir là !. Il s'agissait d'un de mes derniers shifts de barman, puisque il nous a été demandé d'en prendre 2 seulement en décembre, puisque les cours se terminent et tout le monde rentre chez soi autour du 20. L'autre shift que j'ai pris, et le dernier de mon érasmus est le 17 décembre. Il sera fun mais éprouvant, puisqu'il s'agit d'une grande soirée privée où je travaille de minuit à 5h30 du matin. Sachant qu'après, nous devons nettoyer la salle et qu'en général, quand on fait des shifts tard dans la soirée, la studenthouse nous offre un repas gratuit après, et qu'il faut encore rentrer chez moi ensuite, je ne compte pas retrouver mon lit avant 8 ou 9h du matin le lendemain... C'est donc le moment de faire le bilan de cette expérience de barman. Alors que dire si ce n'est qu'elle fut très positive. :)
Pas trop éprouvant (3-4 soirées par mois, ce qui fait que j'ai fait environ une douzaine de shifts), bourré d'avantages (rencontres, boissons gratuites, tickets gratuits pour des matches, musées, etc...), divertissant (on a eu quelques soirées organisées pour les barmans, où on avait un délicieux repas gratuit, et plein de fun ensuite), et pas trop difficile (les procédures d'ouverture du bar et le comptage de la caisse un peu plus dur, mais ca va encore), ce travail de barman est quelque chose que je ne regrette pas du tout d'avoir fait, c'était franchement sympa.
Vendredi, après un très long séminaire en Quaternary Terrestrial Paleoecology, direction la patinoire avec Irena, Julija et Pavlin. C'était la ice-disco, même si on ne le voit pas sur la photo, puisqu'elle a été prise au moment où ils repassaient sur la glace pour la prendre plus lisse, c'est un chouette évenement sur glace organisé le vendredi soir, avec des spots, de la musique à fond, bref une ambiance de boite et de nouveau un très bon souvenir :) A la base, on voulait aller à la patinoire extéireure située au centre ville, mais celle-ci était toujours en construction, elle n'ouvrait que le lendemain ! Nous avons donc été à celle de l'autre fois.
Samedi, direction le skoldhojkollegiet. C'était le souper de Noël des étudiants internationaux de géologie (au cas où vous ne seriez pas au courant, bien que l'université d'Aarhus soit 2x plus grande que l'UCL, il n'y a pas de département de géographie. De ce fait, mon échange est avec le département de géologie). Etant donné que le catalogue des cours est assez étendu, je ne connaissais qu'une partie d'entre eux, puisque certains n'avaient aucun cours en commun avec moi. Pour remédier à cette situation et comme nous ne somme pas très nombreux (enfin moi, 2 anglais, 1 hollandais, 1 français, 5 polonais, 3 lettons et une slovène, pour un petit département comme ça c'est déjà pas mal), on avait décidé de s'organiser un souper ensemble. Chacun avait préparé une partie du repas. Pour ma part, j'avais préparé un délicieux gâteau à l'orange. Je n'ai pas peur de l'avouer, c'était la première fois que je faisais un gâteau, et j'ai eu un peu de mal pour acheter les ingrédients, puisque les danois adorant consommer local, il n'est pas possible d'avoir des inscriptions dans une autre langue que le danois sur les produits.Ils n'est possible d'acheter que des marques danoises de farine, de levure, etc. Et bien que j'aie énormément progressé en danois, je ne savais pas encore comment dire levure (enfin maintenant je sais ! c'est gaer ^^), ni faire la différence entre une farine pour pain, une farine pour gâteau, etc, si il n'y a pas d'image sur le paquet ! Enfin, je me suis débrouillé tant bien que mal, et j'ai fini par faire ce gâteau à l'orange qui était très bon. Les autres étudiants avaient également apporté une quantité phénoménale de plats, tous plus délicieux les uns que les autres, ce qui fait que j'ai mangé comme un ogre ! Chouette soirée donc ;)
Une des raisons pour lesquelles j'aime bien Skoldhoj, c'est le sentiment d'espace qu'il y a dans ces apparts. Les salles communes sont immenses et ont un plafond haut de 2 étages. Endroit idéal pour faire une photo
Petit clin d'oeil à notre cours de géologie glaciaire, où notre professeur dessine ces glaciers en train d'avancer ou de se retirer au moins 10 fois par cours !
Dimanche, second souper de Noël, cette fois ci chez Katrin avec la bande habituelle. Et donc, pour épargner mes derniers sous, second gâteau à préparer avec le reste des ingrédients de la veille. Cette fois-ci, c'était gâteau au yaourt aux poires. Il a eu un grand succès donc je suis très satisfait. Comme la veille, chacun avait préparé une partie du repas. Petite dédicace d'ailleurs aux tapas de Sandra (des cracottes avec de la pâte de tomate et du jambon espagnol, délicieux !). Sonia avait préparé du vin chaud, Tereza et Petra des boules de coco, Lucie de pain tchèque, Ondrej de la soupe, Katrin et sa coloc de la salade de pates, Anna et son copain un gratin aux choux de bruxelles (si si ca existe, et c'est très bon !), etc. bref, que de la bonne bouffe, de nouveau ! Je crois que je n'ai jamais autant mangé de toute ma vie que ce week-end là !
lundi 28 novembre 2011
Parade de Noël et Marché de Noël de Den Gamle By
Christmas has come to Aarhus ! Vous allez en effet beaucoup entendre le mot Noël dans tous mes prochains posts, car il faut savoir qu'au Danemark, Noël commence dès qu'Halloween se termine. La période de Noël a en fait officiellement commencé le 4 novembre, avec le J-dag (J vient de jul, le mot danois qui veut dire Noël).
Le J-dag était, un peu comme le Aarhus Festuge, ou le Danmark storste fredagsbar, un grand jour de fête estudiantin à Aarhus. C'est ce jour là que la bière de Noël sortait dans les friday bars ainsi que dans tous les cafés et boites du centre ville, et, la bière de Noël étant très forte, c'est aussi ce jour là que j'ai eu la plus grosse cuite de mon érasmus, cela va sans dire ;)
Après le J-Dag, les magasins ont commencé à décorer tout pour Noël, et le mot Jul a commencé à apparaître un peu partout.
Mais la période de Noël a officiellement commencé ce vendredi 25 novembre, jour de la parade de Noël et de l'allumage des illuminations dans toute la ville. Katrin avait justement deux amis allemands, Ana et Sven, qui avaient débarqués au Danemark pour le week end. Donc nous avons commençé par aller tous ensemble à la parade. Je n'avais pas pris mon appareil photo, et la suite de mon post vous montrera que j'ai bien fait.
C'était une chouette petite parade, très animée et en musique, avec des pères noëls qui lancent des chiques, plutôt classique. Elle était toutefois trop courte. Dès qu'elle a été terminée, toutes les illuminations de Noël du centre ville se sont subitement allumées, baignant Aarhus d'une lumière magique. Même si il n'y a pas de marché de Noël extérieur au centre ville comme à Liège (il y en a un intérieur, je vais y aller bientôt), Aarhus est bien mieux décorée pour Noël que Liège. A Liège, les décorations sont trop tape-à-l'oeil et pas assez traditionnelles à mon goût.
Ensuite, nous sommes allés dans les friday-bars de l'université, où nous avons rencontré un groupe d'italiens. Et parmi eux, il y avait Lucia, l'Italienne que j'avais rencontré le 1er jour, quand je suis arrivé à l'univ d'Aarhus (si vous vous souvenez, j'avais abordé un groupe de personnes en train de discuter : Pavlin, Katrin et elle). Ce sont les 3 premières personnes qui j'ai rencontrées au Danemark. Pavlin et Katrin sont devenus deux de mes meilleurs amis, mais je n'avais plus jamais revu Lucia depuis. Nous sommes restés avec eux et nous avons été au Bodegan, un café du centre-ville, où j'ai encore pu me voir confirmer ce que je pensais depuis toujours sur les danois : ils pourrissent la vie des gens avec des règles stupides. Ils faut en effet montrer sa carte d'identité pour rentrer dans un bar (je crois qu'il faut avoir 21 ans), ce que nous avons fait en premier lieu. Ensuite, l'Italienne dont je vous ai parlé au dessus est sortie fumer une cigarette, en laissant sa veste, avec son portefeuille et sa carte d'identité dedans. On ne l'a jamais laisser re-rentrer dans le café, puisqu'elle n'avait plus son ID, alors que c'était genre 2 minutes après qu'on soit rentré en montrant nos cartes d'identité. Si ça c'est pas dingue !!
Ensuite nous somme partis. En chemin, je discute avec un des italiens. Il s'agit de Lorenzo. Il m'avait ajouté sur facebook plusieurs mois avant que je ne parte au Danemark, parce que je faisais partie du groupe facebook des futurs érasmus d'Aarhus. Je ne l'avais jamais rencontré, c'est maintenant chose faite ;).
J'ai passé la fin de la soirée en boîte avec Sandra et Pablo et ai encore rejoint mon lit très tard (ou tôt c'est selon).
Le lendemain, on a visité la vielle ville (Den Gamle By) où se tenait un marché de Noël. C'était la première fois que je visitais Den Gamle By, vu que l'entrée est payante. Pourtant, tout le monde me couvrait d'éloges sur cet endroit, et les guides touristiques genre Lonely Planet le recommandaient vivement. Ils avaient raison, c'est un endroit génial.
Den Gamle By est en fait une immense reconstruction d'Aarhus au 18ème siècle. Elle est articulée autour d'une rivière, et comprend un moulin, des petits ponts de brique, des échoppes traditionnelles,... Tout le personnel est costumé et il y a possibilité de faire des ballades en carrosse.
La seule déception est ça manquait d'illuminations de Noël, et pour un marché de Noël, c'est un problèmes. Il y avait de nombreux petit chalets où l'on pouvait déguster gratuitement de la gastronomie danoise (bière au miel, hareng fumé, ...). Délicieux et saisissant ;o)
C'était super génial comme visite, Den Gamle By est tellement typique d'une vieille ville Scandinave, on imaginerais presque les vikings la parcourir, et à Noël, c'est encore plus chouette.
Den Gamle By de jour.
Et de nuit :
Il paraît que ça ne m'allait pas trop mal ;)
Czech dinner and Ice Skating weekend
Hej, c'est parti pour un nouvel article bien chargé en news. Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour les nombreuses fautes de frappes qui pourraient se glisser dedans, mais j'écris cet article depuis un ordinateur de l'université, et les claviers danois sont justes atroces :-D; (QWERTYUIOPÅØ, donc pas le plus facile pour écrire en francais et pas de cédille, et une combinaison bien bizarre à faire pour avoir des accents, etc...).
Mes articles de novembre sont assez différents de ce à quoi je vous avais habitués, puisqu´auparavant, ils racontaient surtout mes excursions et mes voyages, mais voilà, maintenant il faut tenir compte d'un petit quelque chose qui est venu se mettre, et qui s´appelle... l'hiver ! :) Dur dur d'aller à la plage, dans un parc d'attractions ou de faire un bike-trip quand il ne fais plus que 5 degrés dehors et qu'il fait pleine nuit à 15h30 (ah ah, les joies de la scandinavie :-D, mais je pense à ceux qui sont en Islande ou en Finlande, ca doit être encore bien pire ^^). Les activités commencent donc à prendre une tournure plus cozy, et le mot 'christmas' commence doucement à se glisser dans tout ce qu'on fait ou veut faire (christmas dinner, christmas trip, etc..). Quand j'y réfléchis bien d'ailleurs, je me dis que j'ai eu une chance inouïe avec le temps jusqu'ici, les mois d'aout, septembre et surtout octobre ont vu le soleil briller de manière exceptionelle, ce qui a permis à mon erasmus de prendre une tournure assez originale, puisque constitué de beaucoup d'activités extérieures (surtout vu le pays dans lequel j'ai choisi de partir, qui n'est pas vraiment reconnu pour son beau temps !).
Comme je le disais donc, les activités se font plus hivernales, et une des choses que l'on aime le plus faire en hiver, c'est se retrouver dans un endroit bien chaud et se faire une bonne bouffe. C'est ce que nous avons fait chez Lucie samedi. Le thème de la soirée était la Tchéquie, puisque comme vous le savez déjà, Lucie est Tchèque. Lucie, Petra, Tereza et le copain de Petra en visite au Danemark (Tchèques tous les 4 au cas où vous ne l'auriez pas deviné) s'étaient retrouvés dès le matin et avaient commencé à cuisiner. Quand nous somme arrivés en fin d'après-midi, ils étaient toujours devant leurs fourneaux. Ils avaient en effet cuisiné pour mille. Je crois que je n'ai jamais autant mangé de toute ma vie qu'à ce souper ! Voici un petit aperçu de la soirée
Ce souper se mettait bien, car une particularité de ce mois de novembre, c'est que ma charge de travail à décuplé. Bon il faut dire qu'elle était pas énorme auparavant donc fallait bien que ça commence ;).
Après les vacances d'octobre où je suis parti en Norvège, les cours ont repris (et de nouveaux cours ont commencé, car comme je l'ai dit, l'année est divisée en 4 quadris et pas 2 au Danemark). Je n'ai toutefois pris que des cours étalés sur les quadris 1 et 2, ce qui explique que je n'avais pas d'examens en octobre. Les tp passés devant des microscopes ou dans des labos à travailler sur des sédiments au 1er quarter, qui demandaient du travail sur place, mais pas après, ont fait place à ce qu'on appelle des "seminars", à savoir la lecture de collections d'article scientifiques de pointe sur un thème bien précis que l'on doit présenter devant toute la classe pendant... 1 heure. Je vous laisse imaginer le boulot que ça représente de faire des power point qui durent une heure, et d'avoir en plus 1 heure supplémentaire de débats et de questions. Quand ce n'est pas nous qui présentons, nous devons tout de même lire les articles (ce qui prend pas mal de temps), car nous devons participer au débat. L'évaluation des cours est en effet aussi basée sur nos arguments et notre participation dans les débats sur les articles scientifiques à lire chaque semaine. J'ai ça pour 2 de mes cours (Glacial geology, et Quaternary terrestrial paleoecology). Ajoutez mes heures de cours habituelles, ajoutez encore un gros travail dans le 3ème cours (Ecology of Foraminifera), que je dois réaliser avec 2 étudiants danois, qui doivent m'aider à lire les articles qui sont tous en danois, mes sorties avec mes amis, mes cours de danois et mon travail de barman (oserais-je évoquer le mémoire aussi...), vous comprendrez que je suis fort occupé (et bon sang que ça change de ma glande à Louvain l'an passé ^^).
Les autres étudiants érasmus ont aussi beaucoup plus de travail qu'au premier quarter, ce qui fait qu'on fait moins de soirées la semaine que les mois précédents. Donc on en profite pour passer tous nos week-ends entre amis :) Cette situation a ramené 14 personnes dans la petite chambre de Mizhgon, la coloc de Lucie.
L'entrée, une soupe à l'ail. C'était délicieux, et en plus, il paraît que c'est un excellent remède contre la gueule de bois
Katrin (Allemagne), Fabian (Allemagne), Mizhgon (Tadjikistan), Sandra (Espagne)
Grand moment de rire, je ne me souviens plus de pourquoi ^^
Second plat, des sortes de crêpes de pommes de terre.
Lucie, notre organisatrice
Le 1er dessert. Il manque encore deux plats qui viendront après et que je n'ai pas pris en photo : un gros gâteau, et des pommes de terres en robe des champs avec des croquettes au fromage, et de la viande en sauce.
L'érasmus est aussi l'occasion d'essayer toute sortes d'alcools "exotiques". Après l'alcool lituanien rapporté par Irena, il est venu le temps de goûter de l'alcool Tchèque mentolé :)
Après ces très agréables heures passées à manger comme jamais auparavant, nous avons passé la nuit dans la salle commune de la résidence où il y a un billard et un kicker (pour les belges)/baby-foot (pour les français qui me lisent). Je ne suis pas très doué, les seuls véritables vrais coup super réussis que j'ai fait, c'était au moment où je ne devais pas les réussir. J'ai envoyé les 2 parties qu'on a faite la boule noire dans le mauvais trou à la fin ^^
Après des conversations qui resteront secrètes, nous avons quitté la salle, et je suis rentré chez moi à vélo avec sandra (qui habite à Skolhdhoj, la résidence voisine de la mienne) à 5h du matin.
Le lendemain, autre activité hivernale, la patinoire ! C'est la première fois depuis l'école secondaire que je remontait sur des patins, et je dois dire que je me débrouille pas trop mal. J'étais accompagné de Katrin (Allemagne), Lucie (Tchéquie), Mizhgon (Tadjikistan), Victor et Sandra (Espagne), Ana (Suède) et Sonia (Pologne). On a eu l'entrée gratuite grâce aux free tickets (tickets gratuits distribués en août à tous les érasmus, qui donnent accès gratos au musée AROS, à la piscine, à la patinoire, à Den Gamle By (la vielle ville), au musée viking, et à plein d'autres endroits encore...).
J'ai été stunné de voir la capacité des danois à patiner : on dirait qu'ils ont ça dans le sang, même les gosses de 5 ans patinent genre 2x plus vite que nous. Enfin, ce fut bien fun ! :)
Il y avait plein de petits pinguoins pour apprendre aux enfants à patiner. Adorable :)
dimanche 20 novembre 2011
Anniversaire Tony + news
Les anniversaires se suivent, et ne se ressemblent pas ! Cette fois-ci c'était le tour de Tony, un érasmus norvégien, de fêter ses 25 ans (je sais il n'en a pas l'air sur les photos). Pour l'occasion, j'ai retrouvé Julija après mes cours et je suis allé acheter un T-shirt blanc. Après, nous nous sommes retrouvés chez Irena pour préparer le cadeau : nous allions écrire HAPPY BIRTHDAY sur une face du T-Shirt, et BAZINGA sur une autre :-)
Il est ensuite arrivé, ainsi que quelques autres personnes, nous avons ensuite mangé des bonnes pancakes lituaniennes, et bu un drôle d'alcool lituanien as well :) Son cadeau lui a fait très plaisir, j'étais donc content de l'idée qu'on a eu :)
Sinon je comptais écrire plus, mais je suis trop fatigué, donc ce sera dans le prochain article :)
Il est ensuite arrivé, ainsi que quelques autres personnes, nous avons ensuite mangé des bonnes pancakes lituaniennes, et bu un drôle d'alcool lituanien as well :) Son cadeau lui a fait très plaisir, j'étais donc content de l'idée qu'on a eu :)
Sinon je comptais écrire plus, mais je suis trop fatigué, donc ce sera dans le prochain article :)
samedi 12 novembre 2011
November news, dark side of the moon, funny pics, and wonders about the future
Hej ! Désolé, je n'ai pas écrit très souvent sur mon blog ces jours-ci, mais je dois dire que je le regrette, j'aime écrire sur ce blog, cela me détend et me permet d'exprimer mon ressenti. Dans un monde de changements, de basculements et de découvertes comme celui de l'érasmus, ça peut parfois faire du bien :). Comme je l'avais signalé dans le précédent article, les cours ont recommencé, et ma charge de travail a subitement fait un énorme bon, puisqu'en plus des articles/séminaires à présenter, il faut que je prenne tout mon courage et que j'avance dans mon mémoire (pas fort, mais ca commence à démarrer à meilleure cadence). En plus de ça, la fin de l'érasmus approche (même si elle est encore dans 2 mois 1/2, je ne rentre vraiment pour de bon que fin janvier), et avec elle, la grande question : que vais-je faire une fois mes études terminées ?
Car il ne suffit pas de se contenter de retourner à LLN et de reprendre sa vie d'avant sans s'interroger sur le pourquoi de mes études... Au retour de mon érasmus, je ne serais plus qu'à 5 mois (si tout va bien) du grand diplôme tant attendu après 5 ans de travail acharné. Aussi, je suis désolé si cet article est un peu différent des autres, j'admets qu'il est plus agréable de lire le récit de mes voyages, soirées, aventures Aarhussiennes, mais je dois parler de quelque chose à plus long-terme une fois, et j'ai choisi ce moment et cet article-ci pour le faire.
Ces 4 années et demi d'université ont été le temps de mes premiers pas dans la vraie vie, de mes premières expériences, de mes premières sorties, de mes premières responsabilités, bref, le premier moment dans ma vie (à part peut-être durant mon insouciante enfance), où je me suis réellement senti exister. Bref, je ne vais pas revenir sur mon adolescence pourrie, ça fait 4 ans que j'en suis sorti, et ce blog n'est absolument pas l'endroit pour en parler, mais après plusieurs années passées sur les bancs de la fac, et tant d'expérience et de souvenirs, il serait peut-être temps de commencer à s'interroger sur mon vrai but.
Au départ, je pensais faire un excellent mémoire et réussir comme à mon habitude cette année comme toute les autres, c'est-à-dire pas over-brillamment, mais assez bien, et sans trop de problèmes, puis tenter peut-être, une thèse de doctorat à l'UCL, ou tout du moins en Belgique. La première certitude que j'avais (et ça fait du bien de l'avoir après tous les problèmes que j'ai eu pour trouver dans quoi me spécialiser dans cette vaste branche qu'est la géographie), c'est que mon truc, c'est la climatologie. C'était ce que je pensais faire au début, en entrant à l'université, et au finish, j'ai eu raison de conserver mon chemin.
Seulement voilà, c'était sans compter cet érasmus à Aarhus, qui allait profondément modifier en même pas 3 mois passés ici, ma vision des choses et du monde qui m'entoure, mes objectifs, ma confiance en moi même, et mon sens des priorités. Et last but not least, ma vision de mon passé, de mon présent, et de mon futur...
Premièrement, je dois dire que j'ai eu ici l'occasion de réaliser que les études que je faisais en général, c'était un peu n'importe quoi. Pas dans le fait que j'ai fais 3 universités différentes (Ulg, UCL, Aarhus), mais surtout parce que dans ces 3 universités, j'ai étudié des trucs complètement différents, de la géographie économique/géomorphologie/géomatique à Liège, de la climato de base et des cours de géographies plus humains à Louvain-La-Neuve, et de la géologie/glaciologie/paléontologie à Aarhus. Si vous êtes une personne qui ne s'y connait pas dans le domaine, je peux vous assurer que ces 3 matières principales sont radicalement différentes les unes des autres, et qu'on arrive dans le problème classique des études de géographie : quand on en termine, on a une connaissance de base de tout, mais on est spécialisé dans rien, et même si mon master s'appelle "master en climatologie", j'ai eu en tout et pour tout 40 crédits sur 300 de climatologie (et encore, je compte mon mémoire). C'est tout le problème des études scientifiques. Quand on fait droit, on sait qu'on veut être avocat ou juge, quand on fait médecine, on sait qu'on veut être médecin ou chirurgien, quand on fait infirmière, on sait qu'on veut être infirmière (quelque soit la spécialisation). Quand on fait géographie, on ne sais pas trop ce qu'on va/veut être, mais on évite de s'interroger là dessus avant le tout dernier moment... Autant dire que dans ces conditions, je ne me sens pas vraiment prêt d'en finir avec les études. Je ressens de plus en plus le besoin de faire un master complémentaire, un "vrai" master, bien spécialisé dans un domaine. Et je veux que ce domaine soit en rapport avec la climatologie. Donc si vous me voyiez déjà entamer une thèse de doctorat, il faudra dans le meilleur des cas être encore un peu patient...
Deuxièmement, après le "faire une thèse de doctorat", il y a une deuxième partie de ma phrase à mettre en doute : "en Belgique". Car j'ai également réalisé qu'il a fallu attendre 22 ans et m'éloigner de presque 1000 km, pour que je trouve un endroit où je me sens vraiment bien, c'est-à-dire une vie dans laquelle je suis en général pleinement heureux et épanoui, et un monde dans lequel je me sens à ma place. Attention, vous ne me ferez jamais dire que la Belgique c'est un pays pourri, et que j'y étais malheureux. Vous ne me ferez pas non plus dire que le Danemark c'est le paradis. On se sent en effet parfois vraiment rebuté par le manque de sympathie d'une frange de la population locale à l'égard des étrangers.
C'est juste qu'en Belgique, il y a toujours eu, du plus profond de mon enfance jusqu'à mon départ il y a 3 mois, une petite chose planquée au fond de moi qui faisait que je me sentais un peu comme un extra-terrestre. Il faut bien l'avouer, je ne partage pas les préoccupations du belge moyen : les victoires du standard ou d'anderlecht m'indiffèrent, je préfère partir en vacance en Norvège, en Irlande ou en Ecosse plutôt que d'aller à Lloret où à Ibiza, je ne partage absolument pas l'humour de la majorité belge. Ce qui fais rire les gens (genre humoristes, les de funès, les séries style 'how I met' etc.) ne me fait pas rire, bref, je pourrais encore vous citer 1000 exemples qui font que quand je suis en Belgique, je me suis toujours senti hors du moule et incapable d'être à une autre place que celle de la marginalité, même parmi mes amis. Et étrangement, dans un environnement international comme ici, les choses sont différentes, les gens viennent de backgrounds plus variés, c'est un grand melting pot qui fait tout le monde se sent accepté comme il est, dans ses différences comme dans ses conformités.
Ca peut vous paraître un peu stupide tout ce que je viens d'écrire, mais essayez d'imaginer un peu vivre pendant presque 22 ans, en sachant que presque rien de ce qui vous intéresse n'intéresse votre entourage, et en vous sentant toujours à part, comme le gars bizarre, pas vraiment charismatique, et dont on peut se payer la tête en permanence, même gentiment. Vous vous faites des amis, beaucoup d'amis, mais vous réalisez que même parmi eux, vous vous sentez différent. Parfois, même vos propres parents s'y mettent (exemple : ma mère quand je lui ai dit que j'avais un vélo ici et que je faisais mes trajets à vélo, elle m'a ensuite dit : "on a été à une réunion de famille, on a parlé de toi, et on a tous rigolé comme des fous en t'imaginant faire du vélo", merci maman, ca vient du coeur :-/.). . Ensuite, vous commencez à vous sentir un peu dévalorisé, et les gens peuvent se permettre n'importe quoi envers vous, vous ne réagirez jamais avec panache. Tout au plus vous vous sentirez vexés, et vous réaliserez que ce qu'on vous dit n'est que de l'humour, mais vous ne partagez pas cet humour. Puis vous arrivez dans un endroit où les choses sont vraiment différentes, et où ce genre de situations ne vous arrive plus jamais. Et vous vous dites que plutôt que d'en vouloir aux autres, il suffisait simplement de trouver sa place.
Et je commence à avoir le sentiment que cette place est hors des frontières de la Belgique.
Voilà pour cette considération, qui m'a donné l'occasion de vous dire que je pense de plus en plus que mon retour au pays sans gouvernement ne sera que provisoire...
Ensuite, quelles sont les nouvelles Aarhusiennes ? Bien voici d'abord quelques photos de l'international dinner ! une de nos habitudes avec mes lituanniennes, mon bulgare et mon espagnole préférés !Whoop whoop it was so much fun !
Vendredi, tour des friday bars, ces grands évènements bibitifs facultaires organisés chaque semaine, où nous avons découvert que les étudiants danois, pour s'éclater le vendredi soir, font des tournois... de bingo ! Et en sortent complètement déchirés (et oui !)... Ensuite, soirée passée avec 3 espagnols (Martxel (un de mes compagnons de Norvège), Manuel et Eneko). Il faut savoir que les espagnols, ils sont beaucoup à aarhus, et ils ont une tendance à rester un peu en meute, ce que je trouve dommage, parce qu'ils sont tous très sympathiques. Mais ils commençent à fréquenter plus d'internationaux, et à même se parler anglais entre eux. Donc la plupart de la soirée s'est bien passée, et ils ne se parlaient pas en espagnol, puisque j'étais là. Toutefois, il y a eu un petit problème vers minuit, l'un d'entre eux a eu la mauvaise idée d'évoquer la situation au pays basque, or martxel surtout est indépendantiste basque convaincu, et manuel est de Madrid. S'en est alors suivi une grande scène en espagnol pendant une demi-heure, et moi sur le côté, ne sachant pas trop quoi faire ! Il a donc fallu que j' intervienne pour stopper la scène, donc à retenir, ne jamais parler de politique avec les espagnols !
Sinon, j'ai rencontré mon premier vrai problème depuis que je suis arrivé ici. Il faut savoir que les universités aiment bien me mettre en colocation avec des dingues (souvenez-vous de l'érasmus français fan de musique classique et asocial de l'an passé qui rentrait dans nos chambre la nuit pour nous voler de l'argent). Et cette fois-ci encore, elles n'ont pas raté leur coup. J'ai eu une grosse dispute avec mon coloc durant l'international dinner. Il est en effet sorti de sa chambre avec des cartons, en disant qu'il en avait marre de vivre avec moi et qu'il était temps pour lui de se trouver une femme et de fonder une famille (toc toc !). Puis, en reprenant ses affaires, il est entré en trombe dans ma chambre pendant la nuit et à commencer à m'accuser de lui avoir voler ses verres. Or, j'ai mes propres verres, je ne me sers jamais des siens. Il a complètement pêté un cable, et mes amis sont intervenus pour lui signifier que quelque chose ne devait pas tourner rond chez lui, bref, je vous laisse imaginer la scène. Depuis, il n'est pas parti, il est toujours là, et je cherche soigneusement à éviter tout contact avec lui, ce qui est parfois problématique, mais bon, à la longue, on commence à s'habituer au cokoteurs tarés !
Donc voilà pour les news du moment :) A plus les gens, vous me manquez !
Car il ne suffit pas de se contenter de retourner à LLN et de reprendre sa vie d'avant sans s'interroger sur le pourquoi de mes études... Au retour de mon érasmus, je ne serais plus qu'à 5 mois (si tout va bien) du grand diplôme tant attendu après 5 ans de travail acharné. Aussi, je suis désolé si cet article est un peu différent des autres, j'admets qu'il est plus agréable de lire le récit de mes voyages, soirées, aventures Aarhussiennes, mais je dois parler de quelque chose à plus long-terme une fois, et j'ai choisi ce moment et cet article-ci pour le faire.
Ces 4 années et demi d'université ont été le temps de mes premiers pas dans la vraie vie, de mes premières expériences, de mes premières sorties, de mes premières responsabilités, bref, le premier moment dans ma vie (à part peut-être durant mon insouciante enfance), où je me suis réellement senti exister. Bref, je ne vais pas revenir sur mon adolescence pourrie, ça fait 4 ans que j'en suis sorti, et ce blog n'est absolument pas l'endroit pour en parler, mais après plusieurs années passées sur les bancs de la fac, et tant d'expérience et de souvenirs, il serait peut-être temps de commencer à s'interroger sur mon vrai but.
Au départ, je pensais faire un excellent mémoire et réussir comme à mon habitude cette année comme toute les autres, c'est-à-dire pas over-brillamment, mais assez bien, et sans trop de problèmes, puis tenter peut-être, une thèse de doctorat à l'UCL, ou tout du moins en Belgique. La première certitude que j'avais (et ça fait du bien de l'avoir après tous les problèmes que j'ai eu pour trouver dans quoi me spécialiser dans cette vaste branche qu'est la géographie), c'est que mon truc, c'est la climatologie. C'était ce que je pensais faire au début, en entrant à l'université, et au finish, j'ai eu raison de conserver mon chemin.
Seulement voilà, c'était sans compter cet érasmus à Aarhus, qui allait profondément modifier en même pas 3 mois passés ici, ma vision des choses et du monde qui m'entoure, mes objectifs, ma confiance en moi même, et mon sens des priorités. Et last but not least, ma vision de mon passé, de mon présent, et de mon futur...
Premièrement, je dois dire que j'ai eu ici l'occasion de réaliser que les études que je faisais en général, c'était un peu n'importe quoi. Pas dans le fait que j'ai fais 3 universités différentes (Ulg, UCL, Aarhus), mais surtout parce que dans ces 3 universités, j'ai étudié des trucs complètement différents, de la géographie économique/géomorphologie/géomatique à Liège, de la climato de base et des cours de géographies plus humains à Louvain-La-Neuve, et de la géologie/glaciologie/paléontologie à Aarhus. Si vous êtes une personne qui ne s'y connait pas dans le domaine, je peux vous assurer que ces 3 matières principales sont radicalement différentes les unes des autres, et qu'on arrive dans le problème classique des études de géographie : quand on en termine, on a une connaissance de base de tout, mais on est spécialisé dans rien, et même si mon master s'appelle "master en climatologie", j'ai eu en tout et pour tout 40 crédits sur 300 de climatologie (et encore, je compte mon mémoire). C'est tout le problème des études scientifiques. Quand on fait droit, on sait qu'on veut être avocat ou juge, quand on fait médecine, on sait qu'on veut être médecin ou chirurgien, quand on fait infirmière, on sait qu'on veut être infirmière (quelque soit la spécialisation). Quand on fait géographie, on ne sais pas trop ce qu'on va/veut être, mais on évite de s'interroger là dessus avant le tout dernier moment... Autant dire que dans ces conditions, je ne me sens pas vraiment prêt d'en finir avec les études. Je ressens de plus en plus le besoin de faire un master complémentaire, un "vrai" master, bien spécialisé dans un domaine. Et je veux que ce domaine soit en rapport avec la climatologie. Donc si vous me voyiez déjà entamer une thèse de doctorat, il faudra dans le meilleur des cas être encore un peu patient...
Deuxièmement, après le "faire une thèse de doctorat", il y a une deuxième partie de ma phrase à mettre en doute : "en Belgique". Car j'ai également réalisé qu'il a fallu attendre 22 ans et m'éloigner de presque 1000 km, pour que je trouve un endroit où je me sens vraiment bien, c'est-à-dire une vie dans laquelle je suis en général pleinement heureux et épanoui, et un monde dans lequel je me sens à ma place. Attention, vous ne me ferez jamais dire que la Belgique c'est un pays pourri, et que j'y étais malheureux. Vous ne me ferez pas non plus dire que le Danemark c'est le paradis. On se sent en effet parfois vraiment rebuté par le manque de sympathie d'une frange de la population locale à l'égard des étrangers.
C'est juste qu'en Belgique, il y a toujours eu, du plus profond de mon enfance jusqu'à mon départ il y a 3 mois, une petite chose planquée au fond de moi qui faisait que je me sentais un peu comme un extra-terrestre. Il faut bien l'avouer, je ne partage pas les préoccupations du belge moyen : les victoires du standard ou d'anderlecht m'indiffèrent, je préfère partir en vacance en Norvège, en Irlande ou en Ecosse plutôt que d'aller à Lloret où à Ibiza, je ne partage absolument pas l'humour de la majorité belge. Ce qui fais rire les gens (genre humoristes, les de funès, les séries style 'how I met' etc.) ne me fait pas rire, bref, je pourrais encore vous citer 1000 exemples qui font que quand je suis en Belgique, je me suis toujours senti hors du moule et incapable d'être à une autre place que celle de la marginalité, même parmi mes amis. Et étrangement, dans un environnement international comme ici, les choses sont différentes, les gens viennent de backgrounds plus variés, c'est un grand melting pot qui fait tout le monde se sent accepté comme il est, dans ses différences comme dans ses conformités.
Ca peut vous paraître un peu stupide tout ce que je viens d'écrire, mais essayez d'imaginer un peu vivre pendant presque 22 ans, en sachant que presque rien de ce qui vous intéresse n'intéresse votre entourage, et en vous sentant toujours à part, comme le gars bizarre, pas vraiment charismatique, et dont on peut se payer la tête en permanence, même gentiment. Vous vous faites des amis, beaucoup d'amis, mais vous réalisez que même parmi eux, vous vous sentez différent. Parfois, même vos propres parents s'y mettent (exemple : ma mère quand je lui ai dit que j'avais un vélo ici et que je faisais mes trajets à vélo, elle m'a ensuite dit : "on a été à une réunion de famille, on a parlé de toi, et on a tous rigolé comme des fous en t'imaginant faire du vélo", merci maman, ca vient du coeur :-/.). . Ensuite, vous commencez à vous sentir un peu dévalorisé, et les gens peuvent se permettre n'importe quoi envers vous, vous ne réagirez jamais avec panache. Tout au plus vous vous sentirez vexés, et vous réaliserez que ce qu'on vous dit n'est que de l'humour, mais vous ne partagez pas cet humour. Puis vous arrivez dans un endroit où les choses sont vraiment différentes, et où ce genre de situations ne vous arrive plus jamais. Et vous vous dites que plutôt que d'en vouloir aux autres, il suffisait simplement de trouver sa place.
Et je commence à avoir le sentiment que cette place est hors des frontières de la Belgique.
Voilà pour cette considération, qui m'a donné l'occasion de vous dire que je pense de plus en plus que mon retour au pays sans gouvernement ne sera que provisoire...
Ensuite, quelles sont les nouvelles Aarhusiennes ? Bien voici d'abord quelques photos de l'international dinner ! une de nos habitudes avec mes lituanniennes, mon bulgare et mon espagnole préférés !Whoop whoop it was so much fun !
Et en plus, ils m'ont fait un super cadeau d'anniversaire ! Un cadre avec toutes des photos de nous dedans ! Après le nouvel appareil photo dslr et les aurores boréales, j'aurais été gâté cette année :)
Sinon, j'ai rencontré mon premier vrai problème depuis que je suis arrivé ici. Il faut savoir que les universités aiment bien me mettre en colocation avec des dingues (souvenez-vous de l'érasmus français fan de musique classique et asocial de l'an passé qui rentrait dans nos chambre la nuit pour nous voler de l'argent). Et cette fois-ci encore, elles n'ont pas raté leur coup. J'ai eu une grosse dispute avec mon coloc durant l'international dinner. Il est en effet sorti de sa chambre avec des cartons, en disant qu'il en avait marre de vivre avec moi et qu'il était temps pour lui de se trouver une femme et de fonder une famille (toc toc !). Puis, en reprenant ses affaires, il est entré en trombe dans ma chambre pendant la nuit et à commencer à m'accuser de lui avoir voler ses verres. Or, j'ai mes propres verres, je ne me sers jamais des siens. Il a complètement pêté un cable, et mes amis sont intervenus pour lui signifier que quelque chose ne devait pas tourner rond chez lui, bref, je vous laisse imaginer la scène. Depuis, il n'est pas parti, il est toujours là, et je cherche soigneusement à éviter tout contact avec lui, ce qui est parfois problématique, mais bon, à la longue, on commence à s'habituer au cokoteurs tarés !
Donc voilà pour les news du moment :) A plus les gens, vous me manquez !
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